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    Etant une des responsables d'adoption, je suis toujours présente lors de l'arrivée de nos chers galgos.

    C'était le 13 octobre 2007. Une belle journée s'annonçait. Une journée de grand bonheur pour toute l'équipe ! Notre récompense pour notre travail de chaque jour au service des galgos !

    Nous avions décidé depuis longtemps que notre 5ème galgo serait un galgo mâle à poils durs. Un galgo bizarre comme diraient certaines personnes.

    Lorsque le transport a monté l'allée, mon coeur battait la chamade comme à chaque fois. Quel bonheur de découvrir les galgos que nous avions sauvés ! Nous avons commencé le déchargement avec beaucoup d'amour et de prudence car certains galgos sont perdus à leur arrivée. Ce qui se comprend très bien : un long voyage pour arriver vers un pays inconnu mais quel pays ! celui où ils trouveront leurs paniers d'or !

    Quelle surprise lorsque j'ai aperçu un beau galgo à poils durs ! Il était apeuré, le pauvre. J'ai tout de suite croisé son regard mais n'ai rien dit. J'avais remarqué que mon mari l'avait vu et le regardait avec un sourire qui en disait long mais je me taisais.

    Puis visite vétérinaire pour tous. C'est une obligation. Et s'il y a des remarques venant du véto, elles sont inscrites dans le carnet du chien comme ça sa future famille est au courant. Le plus dur quelquefois est de savoir approcher certains galgos craintifs. Pas moyen d'attraper Quijote, le galgo à poils durs. Il montrait les crocs, grognait tellement il était éffrayé ! Certains s'en souviennent encore !

    Petit à petit, les heureux adoptants commencent à arriver, à tour de rôle, suivant l'heure qu'on leur a donné. Certains ont les larmes aux yeux, d'autres sont émerveillés, d'autres encore sont figés sur place mais une chose est sûre c'est qu'ils attendent leur galgo comme un "bébé". Plusieurs volontaires sont dans la prairie pour les guider, les rassurer et les conseiller. Certains galgos sont déjà réservés, d'autres doivent encore être choisis.

    Au fur et à mesure que les adoptants ont trouvé leur bonheur, ils doivent passer chez Sabine ou moi pour signer les documents d'adoption et surtout recevoir de nouveau des conseils très importants. Lorsque toutes les formalités sont remplies, chaque galgo aura avec un peu d'avance, son cadeau de Noël c'est-à-dire un très beau collier, une laisse et un manteau très chaud pour l'hiver.

    Ce sont de grands moments d'émotion pour tout le monde ! Chaque adoptant fera désormais partie de la grande famille des amis des lévriers.

    La journée terminée, toute l'équipe est épuisée mais heureuse ! Reste à répartir les galgos qui n'ont pas été choisis dans les familles d'accueil. Quijote, comme par hazard, n'avait pas trouvé de famille et viendra en accueil chez nous. Moi j'avais flashé tout de suite sur lui, son regard m'avait fait fondre mais mon mari était réticent du fait qu'il l'avait vu montré les crocs. J'ai laissé faire.

    Arrivé chez nous, Quijote a fait connaissance de nos 4 galgos ainsi que de nos 3 petits diables. Tout s'est très bien passé. Le seul problème c'est qu'il faisait déjà noir et Quijote ne connaissait pas la maison. Il voulait rester dehors et n'osait plus rentrer dans la maison. Nous ne pouvions pas allumer la lampe de poche sinon Quijote montrait les crocs de peur. Petit à petit, et après plus d'une heure dans le noir et le froid, nous avons su le faire rentrer dans la maison. Il s'est alors installé dans son panier tout moelleux et il a passé une nuit sans problèmes.

    Le lendemain, Quijote était déjà plus à l'aise et moins craintif. Nous pouvions l'approcher tout doucement et le caresser.Toujours aucun problème avec nos chiens, bien au contraire. Mon mari a commencé à s'attacher à lui et nous avons décidé qu'il resterait chez nous définitivement !

    Quijote s'appelle maintenant Norton.C'est un amour ! Il est toujours en demande de câlins. Il adore mettre ses 2 pattes sur nos épaules et nous fait des bisous. Souvent il se coince dans mes bras comme le ferait un petit enfant. Quelle tendresse ! Je l'aime !

    Merci à Nuria et surtout à Lolli de Pedro Munoz de l'avoir sauvé ! Je vous embrasse.

    Octobre 2007

     


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